VOGUE LA GALERE
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
sur l'amère mer.
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
un voyage vers l'enfer.
Ils ne verront jamais la terre,
Ils ont péri en mer.
Embarqués un soir,

au port de Tripoli.
Le coeur rempli d'espoir,
de rejoindre l'Italie.
Entassés,
à bord d'un chalutier,
qui devait les emmener,
de l'autre côté de la Méditerrannée.
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
sur l'amère mer.
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
un voyage vers l'enfer.
Ils ne verront jamais la terre,
Ils ont péri en mer.
Ils étaient des migrants.
Des femmes, des enfants.
Des lybiens, des érytréens,
des somaliens.
Des passeurs sans scrupules,
funestes crapules,
ont pillé leurs économies,
avant de voler leurs vies.
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
sur l'amère mer.
Vogue la galère,
pour une traversée de misère,
un voyage vers l'enfer.
Ils ne verront jamais la terre,
ils ont péri en mer.
Agglutinés sur le pont!
Enfermés dans les cales!
Sinistres prisons,
d'un voyage sans escale.
Panique à bord!
Ils se sont précipités à babord.
Ils n'ont pas échappé à leur sort!
Ils ont trouvé la mort.
CE TEXTE EST NON LIBRE DE DROITS
Ajouter un commentaire